Après 17 ans de développement, Pressequip change de main

Parcours de Chrono

Posté le 15/06/2022


Antoine Boinay, µ15, ingénieur trentenaire, a trouvé́ avec le fabricant de presses et machines spéciales Pressequip à Besançon, l’entreprise qu’il cherchait. Cyrille Berthier, le dirigeant depuis 17 ans, l’accompagne pendant 6 mois.

Antoine Boinay dit avoir toujours voulu être entrepreneur. Etudiant, cet ingénieur de l’ENSMM d’aujourd’hui 29 ans, voulait créer son entreprise. Mais son expérience aux Entrep’ pendant ses études, un programme d’entraînement à l’entreprenariat du Réseau Entreprendre, lui a fait comprendre qu’il n’était pas fait pour cela mais plutôt pour reprendre une société existante.

Ce jour est arrivé début avril avec la conclusion de la transmission de Pressequip.

Dans sa recherche d’une entreprise à reprendre, Antoine Boinay rencontre opportunément Cyrille Berthier, le patron depuis 17 ans de cette entreprise de Dannemarie-sur-Crête, dans le Grand Besançon. Celui-ci prend le temps d’accompagner son successeur pendant 6 mois pour bien huiler les rouages dans cette PME d’une trentaine de salariés.

« Je reprends une entreprise saine, qui a un carnet de commandes bien rempli », commente le repreneur. Une situation au beau fixe pour intégrer sereinement son nouveau poste et mettre en place les conditions d’un nouveau développement.

Pressequip a bien grossi depuis que Cyrille Berthier l’a créée en 2005 (suite à la fusion de Arbel Presse Equipement, FCMO et CG Industrie) et pour franchir une nouvelle étape, le repreneur va surtout travailler le côté organisationnel et managérial. Son projet est de donner plus d’autonomie aux personnels de l’atelier dont la moyenne d’âge, de 30 ans, semble s’adapter.

C’est un préalable avant d’aller conquérir de nouveaux marchés, estime t-il. Car aujourd’hui Pressequip développe son chiffre d’affaires par le bouche à oreille, sans démarchage commercial « Si je m’y attèle – ce qui est mon intention –, l’organisation de la production doit suivre et dans le même temps, les recrutements. »

Côté personnels, Antoine Boinay parie sur un mode de formation qu’il connaît bien et que son prédécesseur avait déjà adopté : l’alternance. Trois jeunes sont actuellement dans l’entreprise, un BTS et une licence dans l’atelier et un ingénieur au bureau d’études.